Guérir du manque d’amour maternel

guérir du manque d'amour maternel (résilience)

Ressentir le manque d’amour maternel et courir après toute sa vie au lieu de vivre est un mode de fonctionnement que sans doute beaucoup d’entre-vous partagent avec moi. Je constate cela tous les jours dans mon cabinet de praticien de médecine chinoise. Mais peu de gens en sont vraiment conscients ! Moi-même, je n’en ai pris conscience que très tardivement. Pour vous aider comme moi je l’ai été par certaines rencontres que la vie m’a offerte, j’ai décidé de vous dévoiler une partie de mon intimité en vous faisant partager ma propre expérience de guérison intérieure.

Ressentir le manque d’amour maternel et courir après toute sa vie au lieu de vivre…

1. Guérir du manque d’amour maternel : ma vie avant la prise de conscience

Dès ma naissance, j’ai dû me sentir rejeté par ma mère et en manque de son amour ! Mais je n’en ai pris conscience que beaucoup plus tard.

Je suis né cyanosé et à cause de mon apparence “repoussante”, ma mère n’a pas voulu qu’on me pose sur elle après l’accouchement. Cela a été un immense choc pour moi ! Déjà l’accouchement en lui-même est une sacrée épreuve, puisque c’est la fin de la fusion corporelle avec la mère. Mais en plus, lorsqu’au moment de retrouver cette présence maternelle qui était ma seule référence dans ce nouveau monde, celle-ci se dérobe par dégoût de mon apparence !

rejeté par sa mère et manque d'amour maternel

Ce fut un immense traumatisme, une véritable blessure pour moi. Pas étonnant que je n’aimais pas mon corps et que je l’ai empêché (involontairement) de se développer normalement. Jusqu’à il y a quelques années, je ressemblais plus à un gringalet effacé qu’à un Apollon.

Quelques jours plus tard, une nouvelle blessure : ma mère arrêta de m’allaiter car les tétées duraient trop longtemps à son goût ! En fait, je compris plus tard que tout heureux de retrouver le contact maternel, je prenais mon temps et je savourais ces instants. Mais je les faisais sans doute trop durer pour ma mère. Donc une fois de plus, je ressentis le sentiment d’être rejeté par elle. Et cette fois-ci à cause du fait de prendre mon temps pour profiter de l’instant présent et de la nourriture qu’elle me donnait de son propre sein !!!! Par la suite, je me suis toujours senti en manque, que ce soit de nourriture ou de contact corporel, et d’amour évidement. Ces profondes blessures, je les ai gardées et je n’ai pas pu faire autrement que de créer toute ma vie à partir d’elles.

En effet, pendant toute mon enfance, mon adolescence, et même jusqu’à l’âge adulte, j’ai tout fait pour me faire aimer de ma mère ou tout du moins pour recevoir et ressentir des miettes d’affection et de reconnaissance de sa part. Je me suis transformé en véritable petit garçon modèle : j’ai appris très tôt à me débrouiller tout seul pour montrer mon indépendance, à m’occuper de ma petite sœur et à faire toutes les tâches ménagères pour être admiré. J’étais une véritable fille ainée, fée du logis et cordon bleu !

Je n’allais pas jouer avec les autres enfants du quartier pour pouvoir rester à la maison faire ce que je pensais que ma mère attendait de moi. Et lorsqu’elle rentrait, j’étais dans l’angoisse car elle trouvait toujours quelque chose que j’avais oublié de faire ou que j’avais mal fait.

au service d'une mère abusive et souffir du manque d'amour maternel

Durant toute mon adolescence, je n’ai pas eu une seule petite amie pas même un flirt. J’ai réprimé toute ma sexualité masculine naissante puisque “les hommes ne pensaient qu’à cela” selon elle, je me devais de ne pas être comme eux pour pouvoir espérer être aimé d’elle. J’arrêtais de voir les amis qu’elle n’appréciait pas. Je me suis mis à son service. Lorsque j’ai quitté le lycée, elle m’a demandé de travailler dans son institut de beauté avec elle. J’y ai travaillé à plein temps et sans aucun salaire pendant  5 ans.

Quand j’ai voulu partir étudier la médecine chinoise en Chine, elle a instillé la peur en moi et fait du chantage affectif pour m’empêcher de partir. Et je me suis encore laissé faire. J’ai donc étudié en France, mais j’ai quand même réussi à partir en Chine en voyage d’étude ! Elle ne pouvait s’y opposer car cela faisait partie du cursus et ce n’était que pour une période courte et non pas pour 7 ou 9 ans. Et là ça a été la première révélation ! Sans elle je revivais. Je n’avais pas de compte à rendre, je me sentais apprécié par plusieurs de mes professeurs, j’étais heureux et détendu malgré le fait d’être dans un pays entouré de gens dont je ne comprenais pas la langue. J’ai même pris du poids alors que j’étais très maigre. A l’époque je m’habillais avec des pantalons de taille 34 alors que je mesure 1m80. Et c’est au retour de ce voyage, à l’âge de 20 ans que j’ai rencontré une femme pour la première fois. Ma mère a alors montré toute la jalousie dont elle était capable. Et cela empiré lorsque ma compagne est tombée enceinte, puis lorsque notre fille est née. C’est là que j’ai compris que je m’étais laissé manipuler et emprisonner depuis bien des années…

enfin loin de ma mère chantage affectif

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2. Guérir du manque d’amour maternel : prise de conscience et début de la thérapie

Pour m’aider à m’en sortir, j’ai donc commencé une thérapie psychocorporelle avec Isabelle, une disciple d’Arnaud Desjardins. Cela m’a vraiment ouvert le yeux. Petit à petit, j’ai pu poser des actes pour me libérer de l’emprise maternelle. Mais étant donné la résistance colossale que j’avais en face de moi,  j’ai dû complètement couper les ponts avec ma mère ! Je n’étais pas assez fort, ni assez détaché pour faire autrement à ce moment-là. C’était une fuite, mais elle fut quand même salvatrice, car sans cela je n’aurais pas pu continuer ma croissance, ni mon chemin vers la libération…

J’ai mis ensuite plusieurs années à me rendre compte que même sans elle, je vivais toujours sur le même mode de fonctionnement. Je continuais de faire la parfaite femme d’intérieur et la meilleure mère possible pour ma fille comme je l’avais fait avec ma mère et ma sœur. J’avais choisi une femme qui n’appréciait pas trop les côtés masculins en particulier au niveau sexuel et pour laquelle je me pliais en quatre pour obtenir des miettes d’affection. J’étais vraiment dans le même schéma ! Mais à force de vouloir ouvrir les yeux et de vouloir VIVRE véritablement, il arriva un moment où notre relation prit fin d’un commun accord puisqu’elle ne nous convenait en fait ni à l’un ni à l’autre. La quête de vision que nous fîmes ensemble dans le désert du Sinaï nous y aida considérablement car elle nous permit de voir la véritable nature de notre relation : j’étais son père et elle ma mère ! Impossible de continuer à vivre comme cela, ce n’était pas ce que nous voulions de notre relation.

3. Guérir du manque d’amour maternel : première libération avec Amma

Quelques mois plus tard, j’eus l’opportunité de rencontrer Amma – Sri Mata Amritanandamayi Devi – que j’aspirais à connaitre depuis de nombreuses années. Ce fut l’un des plus grands moments de ma vie…

J’avais eu connaissance de son existence par un article dans la presse qui m’avait tout de suite captivé. J’étais attiré par sa façon de transmettre son enseignement : une étreinte sensée guérir toutes les blessures du corps, du cœur et de l’âme ! Étant donné ce que je savais de mon histoire, cela me convenait parfaitement. J’avais bien-sûr aussi lu qu’elle était l’incarnation de l’amour maternel universel, mais cela ne m’avait pas interpelé plus que ça. Et pour cause, l’amour maternel n’était pas à ce moment-là quelque chose qui m’attirait, pas consciemment du moins. C’était plutôt tout le contraire, je cherchais par tous les moyens à couper d’avec ce lien venimeux !

Lorsqu’Amma entra dans la salle, cela me fit un effet extraordinaire ! Moi qui était si sauvage et si réservé à l’époque, je me sentis complètement libéré au niveau de mes émotions. Je me retrouvai parmi des centaines de personnes, pleurant d’amour comme cela ne m’était jamais arrivé et découvrant une joie intérieure jamais expérimentée.

Ce qui prima fut le sentiment d’être entièrement accepté par Amma, avec toutes mes qualités et tous mes « travers » comme une mère bienveillante qui accepte son enfant tel qu’il est sans le juger. Son Amour inconditionnel pansa ainsi les blessures de mon cœur et l’enveloppa de sérénité. Les sentiments d’avoir été rejeté, d’avoir souffert du manque d’amour maternel et d’avoir été entravé dans mon enfance et dans mon adolescence disparurent. Je me surpris en quittant la salle à l’appeler mère (Amma) pour lui dire au revoir, un mot que je n’avais pas prononcé depuis des années. Cette première rencontre fut suivie de nombreuses autres en France ou en Inde qui toutes m’apportèrent de plus en plus d’ouverture, de tolérance et de compassion même si parfois cela se fit de manière très inattendue. Amma transforma complètement ma vie et cela continue encore aujourd’hui !

Amma et son amour inconditionnel

3. Guérir du manque d’amour maternel : deuxième libération avec Tony Robbins

Quelques années plus tard, je rencontrai une autre femme avec laquelle je me mariai. Et en guise de voyage de noces, nous allâmes aux Etats-Unis en stage de développement personnel avec Anthony Robbins. Une partie de ce stage était consacré aux relations hommes-femmes ! Nous voulions apprendre comment ne pas répéter les erreurs du passé pour vivre une véritable vie de couple saine et sereine ! Je vous recommande la lecture de cet autre article incluant une vidéo d’Anthony Robbins.

Pour ma part, ce séminaire alla au-delà de mes espérances. J’appris enfin ce qu’était le côté masculin de l’homme et que celui-ci n’avait rien de honteux ! Le ressentir pour la première fois peut-être fut une expérience extraordinaire ! Jamais je n’avais vécu une telle expérience de fraternité avec d’autres hommes et un tel sentiment de fierté de ma masculinité devant des femmes et surtout devant la mienne. Ma vie et surtout mon rapport aux autres en ont été complètement changés.

stage de développement personnel avec Anthony Robbins

Mais ce ne fut pas tout… L’avant-dernier jour, Tony nous fit faire un travail de “réconciliation” avec nos parents… et là je bloquais, je n’y arrivais pas. Avec mon père pas de problème, mais avec ma mère : impossible ! Même en y mettant du mien, je n’y arrivais absolument pas ! Je me sentais comme devant une porte fermée dont je n’avais pas la clef. Je passai une nuit atroce et le lendemain, j’étais très mal… Heureusement, mon ami Alain Sembely m’aida à me dégager de l’oppression et Véronique, notre coach durant le séminaire, m’aida à retrouver le chemin de mon cœur. Quand j’entrai dans la salle, j’étais prêt à continuer le processus. Et c’est là que Tony nous fit revenir au plus ancien souvenir de notre vie. Je me vis alors sur un quai devant un immense paquebot qui emmenait mes parents en croisière. J’étais avec mes grands-parents qui devaient nous garder ma sœur et moi pendant toute la durée des vacances de nos parents. Je retrouvais le sentiment intérieur d’abandon que je connaissais si bien. Ce n’était pas fini ! Il était toujours là, caché au fond de moi, m’emplissant de souffrance.

Tony nous fit alors revenir encore plus loin dans le passé. Et là, je nous vis accompagner mes parents au bateau : ma mère pleurait ! Mais pourquoi ? Elle pleurait d’être séparé de nous, de moi pendant toute la durée de la croisière ?! Stupéfaction de ma part ! Ainsi donc, elle ressentait quelque chose pour moi ! Ce fut un bouleversement immense à l’intérieur de moi. Je ne pouvais pas faire autrement que d’y croire, mais ce sentiment était tellement nouveau pour moi. Tony nous refit ensuite faire l’exercice de “réconciliation” que je n’avais pas réussi à finaliser la veille. Et là je me retrouvai dans les bras de mes deux parents ! Toute ma souffrance intérieure apaisée !

Toutes ces expériences m’ont permis de me réconcilier avec la Mère, puis avec ma propre mère, en tout cas intérieurement car je ne l’ai pas revu ! En effet, je ne sais pas où elle se trouve ! Mais je n’ai plus peur de la revoir ce qui n’était pas du tout le cas auparavant. Je me sens tellement mieux. Et surtout tellement plus libre ! Je ne dis pas que j’ai tout compris car surement beaucoup de choses m’échappent encore, mais ce que je peux dire c’est que ma vie n’est plus du tout la même ! Je n’attends plus l’amour et le reconnaissance des personnes de l’extérieur en qui je pouvais transférer ma mère (ou presque plus). Je sais maintenant que ma mère m’a aimé, mais qu’elle s’y est très mal prise, ne sachant sûrement pas comment communiquer cet amour qu’elle avait en elle, ses références en matière d’amour étant tellement désastreuses ! Accepter cela m’a aidé à la pardonner et à finir de guérir ma blessure. Aujourd’hui, je me sens en paix par rapport à elle et je peux même ressentir parfois de l’amour pour elle. Ma vie a complètement changé, je me sens véritablement un homme maintenant et tellement plus proche de mon cœur….

Un grand merci de tout mon cœur à tous ceux et celle qui m’ont apporté leur aide sur ce chemin de libération ❤️

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AVERTISSEMENT : Les conseils et les recommandations présents dans cet article sont tirés de mon expérience personnelle, mais aussi d’ouvrages de référence en médecine chinoise, en Qi Gong et en aromathérapie. Ces informations sont données à titre indicatif, et ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale, ni engager ma responsabilité. Toute utilisation thérapeutique doit se faire sous le contrôle d’un praticien de médecine traditionnelle chinoise certifié ou d’un aromathérapeute qualifié.

69 Commentaires

  1. Merci beaucoup
    Je retrouve plein de points communs avec votre histoire
    J’ai conscientisé le manque d’amour maternel mais je suis encore sur un long chemin. Je suis célibataire, mon père est décédé et je n’ai pas d’amis suffisamment proches pour me positiver au quotidien.
    Je me tourne vers des médecines douces différentes qui m’ont bien aidé et j’espère voir le bout du tunnel un jour.
    J’aimerai aussi partager cela avec plus de monde car je me sens terriblement seule.
    Mon corps me le fait ressentir, j’ai es douleurs de stress dans tout le corps. Tout ce travail est épuisant.
    Je vous félicite d’avoir réussi
    Merci beaucoup pour ce message de courage et de guérison possible.

    1. Merci Nanou pour votre partage.
      Je comprends complètement ce que vous ressentez vis à vis de la solitude.
      Petit à petit, vous allez découvrir que vous êtes votre plus grande source d’amour et de bonheur !
      Je vous souhaite tout de même pour 2019 de faire de belles rencontres qui illumineront votre vie.
      Amicalement,
      Eric

  2. Que ça fait du bien de vous lire, tous.. de savoir qu’on n’est pas seul dans cette souffrance.
    Souffrance que j’ai nié pendant 45 ans, me disant que c’était juste pas possible, si, ma mère a dû m’aimer, même si elle m’a avoué ne m’avoir jamais désiré au contraire de mes frères et sœurs.
    Ma mère est pour moi comme un soleil d’hiver. Il est là, présent, vital, lumineux, important, mais ne me réchauffe pas le cœur. Elle m’a tout donné logistiquement parlant, nourri mais m’a affamé émotionnellement. Je lui ai toujours pardonné, estimant que ce n’était pas de sa faute, puis j’ai espéré trouver l’amour d’une mère dans son rôle de grand-mère, mais rien… à nouveau, que du fonctionnel, pas d’amour. J’ai alors recherché cet amour et la reconnaissance dans tout mon réseau social, maladroitement…
    Pourtant, depuis toute petite, j’ai tout fait pour être parfaite et surmonter toutes les montagnes avec force et courage que beaucoup m’envient, avec de surcroît un magnifique sourire permanent au visage, à la recherche constante du compliment, de tous, mais surtout d’elle!! Il ne sera jamais venu.
    Aujourd’hui, je n’en peux plus de porter ce masque du sourire… de 1, trop lourd à porter et de 2, qui aura empêché toutes personnes de mon enfance, adolescence, adulte, de constater ce gouffre en moi, bien enfoui, trop enfoui….
    Pourquoi est-ce que tout d’un coup, cette souffrance est évidente et insupportable? Comment parvenir à avancer et ne plus ressasser tout ça? Comment arriver à ne plus se focaliser que sur le négatif? Je suis consciente que la vie nous apporte tant de belles choses et pourtant je n’arrive pas/plus à les voir…
    A vous lire… merci!!

    1. Bonjour. Votre témoignage est très touchant. J’ai une question à se sujet ! Si on considère que le besoin et le lien avec la mère se terminent à l’accouchement et si on ne se compare jamais avec les autres relations mère enfants humains et animaux, est ce qu’on souffrirait quand même ?

      1. C’est une très bonne question! Et personnellement, je pense que si le lien avait pu se terminer à l’accouchement, je ne serais pas dans une telle souffrance justement. Une fois venue au monde, j’ai dû rester 6 semaines en couveuse, où, ma mère trop occupée par mes frères et sœurs, n’est pas venue ou juste qq minutes 2 à 3 fois par semaine. Adulte, je fais souvent des cauchemars où je suis dans une pièce à frapper les murs et hurler pour qu’on m’entende et que je puisse en sortir. Il y a peu que j’ai compris l’évidence, ces cauchemars, ce sont mes semaines de post-accouchement que je revis… CQFD???

    2. Bonjour,
      Mon psy me parlait de cet amour inconditionnel d’une mère, amour que je n’ai pas connu car j’ai été une enfant maltraitée.
      Il me disait que sans cet amour, j’acceptais des choses des autres inacceptables.
      Quelle découverte et quelle tristesse.
      C’est un puits sans fond ce manque d’amour… Très difficile à combler…
      Pour moi ce sont des problèmes de comportement alimentaire depuis 40 ans.
      Mais je garde le sourire et l’optimisme malgré cela.
      Je voue une haine à ma mère car il est inconcevable pour moi de maltraiter son enfant quand on est mère.
      Au plaisir d’échanger sur ce sujet

      1. Bonjour Meslin,
        Je vous remercie d’avoir pris le temps de laisser un commentaire.
        Je suis d’accord avec vous, à cause de ce manque d’amour maternel, on a développé une hyper tolérance à la souffrance et parfois on accepte l’inacceptable des autres dans une tentative désespérée de se sentir aimé·e. A ma connaissance, seule la rencontre avec l’amour intérieur permet de stopper ce mode de fonctionnement irrespectueux vis à vis de soi-même et de sortir de la haine.
        Je vous souhaite le meilleur. Je suis de tout cœur avec vous.
        Bien amicalement
        Eric

  3. Merci pour ce témoignage. Je pleure en le lisant, parce que je me reconnais tellement dans votre vécu. A 40 ans je croule sous les problèmes de santé: tumeur borderline ovarienne, énorme lithiase dans la vésicule, calculs rénaux, alors que je mène une vie saine… Toute l’accumulation de la souffrance non exprimée qui se répercute dans mon corps. Votre texte me donne beaucoup d’espoir ! Que Dieu vous bénisse.

    1. Bonjour Estelle,
      Je suis vraiment très heureux si mon témoignage peut vous aider à voir la lumière et à vous libérer. Je comprends tellement bien la souffrance que vous traversez.
      N’oubliez pas de vous pardonner à vous-même ! Car comme moi, vous avez accumulé tellement de culpabilité, même à propos du fait d’être venu au monde !!!
      Plein d’amour, de joie et de bonheur pour votre cœur et pour votre vie !
      Amitiés <3
      Eric

  4. En effet, on ne peux être libre de toute entrave intérieure sans le pardon, sinon nos problématiques vont resurgir sous une autre forme.

  5. Bonjour !

    Je me retrouve sur une majorité des points exposés dans cet article.
    Je pense que déjà très tôt dans mon enfance j’ai dû faire le deuil de ma mère. Je n’ai que très peu de souvenir de moments chaleureux auprès d’elle. A l’inverse de beaucoup de personnes ici, je ne crois pas avoir cherché à être un modèle pour elle.
    Aujourd’hui à presque 40 ans je la retrouve quelque fois dans l’année, mais aucune chaleur véritable. Une simple relation de surface.

    Individuellement, je crois aussi à notre parcours sur le Chemin, avec ses étapes qui transcenderont nos déséquilibres, dont cette souffrance par manque d’amour maternel.
    J’avance avec mes petits pas et je crois pouvoir dire que mon approche générale dans la vie s’en voit modifiée, avec un autre sens, avec une part de vérité.
    Mais cela n’a rien changé dans ma relation avec ma mère. Je n’espère aucun résultat particulier, et je reste avec le souhait qu’elle puisse un jour se libérer elle-même.

    Eric tu te sens réconcilié, cependant tu n’as pas revu ta propre mère.
    C’est une question délicate, mais si tu la retrouvais de temps à autres, crois tu que ton approche serait différente ?

    Merci.

    P

    1. Bonjour Philippe,
      Merci beaucoup pour ton témoignage qui prouve que c’est vraiment possible de vivre une belle vie même en ayant souffert d’un manque d’amour maternel !
      Pour répondre à ta question, je n’ai effectivement pas revu ma mère depuis des années. Cependant, je me sens pacifié intérieurement par rapport à elle et ce n’est plus une souffrance que je véhicule dans ma vie. Et c’est bien le principal ! Et si je devais la revoir un jour, ce qui est très probable, je me sens prêt, ce qui n’était pas le cas avant !
      Au plaisir de te lire.
      Respectueusement
      Eric

  6. Bonjour Eric, un grand merci pour ton témoignage fort et authentique. Il m’a beaucoup touchée. Ayant vécu aussi le rejet maternel, je connais fort bien cette souffrance et continue à souffrir malgré des années de travail 🙁 Je serais heureuse d’échanger avec toi et vous les autres membres. Se soutenir donne beaucoup d’espoir pour avancer. Je vous souhaite beaucoup d’amour, de joie et de sérénité. Isabelle

  7. Wow! Quel courage je trouve que vous avez d’avoir devoile votre parcours, votre verite. Il faut etre vulnerable et en meme temps fort.
    Votre temoignage me touche beaucoup. Car evidemment, comme toutes les personnes qui vous contactent, j’ai souffert d’un manque d’amour paternel et maternel.
    J’ai eu tant de peine a lire avec quelle acharnement vous avez essaye de vous faire aimer de votre mere. Et combien plus vous lui donniez, moins elle vous donnait. Combien c’est alienant et malsain cette relation, combien c’est cruel et castrant. On attache l’autre dans une relation de non attachement. Rien de plus avilissant et de plus frustrant pour un etre humain que de s’attacher a un autre etre humain qui ne peut et ne pourra jamais donne/aime.
    Vous avez fait ce chemin de pardon, c’est phenomenal. Et vous avez compris pourquoi elle a fait cela. Et vous avez meme de l’amour par moment pour elle. Encore Bravo. Je n’en suis pas la encore.
    Par moments, si, et par moments, non.
    Ce que je remarque par contre, c’est que vous n’avez pas mentionne dans votre article que votre mere avait toutes les caracteristiques d’une « manipulatrice » ou « perversse narcissique ». Pour ceux qui vivent cela, et ont vecu cela, c’est important qu’ils en prennent conscience.
    Au final il y a un travail bien plus douloureux a faire que lorsqu’on pleure une vraie relation, car on pleure une non-relation a ses parents. Donc on part de bien plus loin.
    J’ai conscientise ces deux manques. Je vois des personnes. Mais je n’arrive pas encore a le guerir. J’ai encore beaucoup de douleurs quand je me re-connecte a moi-meme, je sens ces manques immenses comme des trous beants dans la chair. Je sens que ce que vous dites resonnnent en moi et je le sais aussi pour l’avoir lu, que lorsqu’on ressent de l’amour de l’interieur pour soi, on a veritablement gagne….mais je n’en suis pas la encore. Le chemin pour guerir me parait encore si long par moments….

    1. Bonjour Bluemoon,
      Merci pour votre commentaire qui me montre à quel point nous nous comprenons comme avec la plupart des personnes qui ont publié des commentaires au bas de cet article.
      Le manque d’amour maternel est une blessure qui fait souffrir vraiment beaucoup de monde !
      Je pense que vous êtes proche de trouver votre cœur et de rentrer enfin en contact avec l’amour qui y réside ! Parce que l’amour qu’on a attendu et jamais obtenu à la hauteur de nos espérances se trouve dans notre cœur. C’est la source ! Une fois qu’on l’a recontacté, la vie change du tout au tout ! Vous y êtes presque !!! Courage 🙂
      Je vous souhaite plein de bonheur et d’amour pour toute votre vie.
      Au plaisir d’avoir de vos nouvelles.
      Eric

  8. bonjour Eric,
    MERCI pour ce témoignage intime tellement puissant et émouvant…
    Je me suis aussi un peu reconnue dans votre parcours et j’ai commencé ce long travail de « réparation de soi » il y a 20 ans déjà…Je vais bien aujourd’hui et la vie m’envoie plein « d’anges gardiens » pour me rappeler que je suis « libre » , que je suis une personne altruiste & « aimable »… mais aussi que je dois continuer de m’aimer tout simplement !
    Bravo & merci !
    Prenez soin de vous & au plaisir,
    Caroline

  9. Bonjour Eric!

    Je suis AAurore et je viens pas ce message solliciter votre aide et celle des autres membres.

    Bien des années plus tard, je viens de découvrir ton témoignage qui ressemble de très près au mien.
    Je suis en effet une jeune femme, la vingtaine et demi, ne connaissant pas l’identité réelle de mon géniteur, ayant subi jusqu’au terme de la gestation des tentatives d’avortement et vivant avec les rejets, les indifférences, les humiliations émises par ma maman. Je ne suis pas non plus sûre qu’elle soit ma mère vu que parmi ses 5 enfants, je suis la seule à subir ce traitement. Je ne suis ni la première pour être venue trop tôt, ni la dernière pour être de trop, je suis juste l’enfant maudit de la famille, l’enfant de la honte, celle qui n’a pas de père et à qui on a juré à maintes reprises qu’elle ne vivrait que le mal.

    Je suis aujourd’hui moi-même mère mais je ne suis pas sûre d’en être une bonne. Je manque beaucoup de confiance en moi et j’ai toujours eu tendance à mendier l’amour extérieur.
    Je suis beaucoup admirée, convoitée et appréciée de l’extérieur, comme personne, comme femme et même professionnellement, mais pas du tout de ma mère qui ne sait plus que me dénigrer, de ma simple démarche, aux vêtements que je porte, à la taille de mes pieds, mon nez, etc … Je suis presqu’un monstre à l’entendre me décrire.

    J’ai du mal à entretenir une relation avec qui que se soit parce qu’à la première difficulté ou au premier sentiment de rejet et d’indifférence, je me renferme et m’enfuis dans l’espoir de ne pas m’attacher à une personne qui ne m’aime pas.

    Je pense beaucoup à ma même que je ne vois pas très souvent. Je l’aime tellement et j’ai tellement peur d’elle, peur d’être à côté d’elle et de subir un rejet, une humiliation, des injures.
    J’ai souvent pensé être entrée dans ce monde sans réellement le mériter, jusqu’à ce que je prenne conscience que c’est l’éternel, le très haut, le Dieu tout puissant qui l’a décidé ainsi et qu’il a certainement un plan pour moi!!!

    Que sa paix, son amour et sa joie nous remplisse tous, amen!!!

  10. J’ai trop à dire nous sommes frères car le manque maternel je le considère tel un handicap j’ai 60ans et j’en souffre encore malgré des thérapies des lectures et des recherches.
    Seul si vous l’avez vécu, vous pouvez comprendre l’autre. Merci pour votre idée de partage. Cela ne court pas les rues. Tout le monde veut paraître fort et vous, vous vous êtes dévoilé ! Quel courage !
    TOUS LES MAUX SUR CETTE TERRE ont pour origine l’enfance
    Cela ne sert à rien de condamner nos parents eux même l’ont vécu
    Mon soutien : la lecture de la bible. Aucun homme ne peut combler un manque si grand.
    Seul DIEU CELUI QUI NOUS A TISSE DANS LE SEIN DE notre mère c’est au dessus de la capacité humaine
    un amour qui vous a été envoyé peut seulement vous soulager.
    Frères et sœurs car vous l’êtes pour moi serrons-nous les coudes et comment? cherchons des idées seul l’amour le plus grand traitement qui puisse exister
    grâce à Eric c’est le prénom de mon frère Pouvez vous me contacter sur mon mail merci

  11. Bonjour Éric suis en pleine recherche de libération et guérison due a une absence totale d’amour maternel puis je vous contacter par mail svp.

  12. Eric je fais tout comme toi et ce depuis 13 ans maintenant une quête en conscience. Et au Québec les précurseurs de l’époque des années ésotérique sont aujourd’hui de puissant guides. Et oui sur notre chemin on croise des gens qui nous amènent à percer les mystères de nos blessures et je suis divinement guidée car j’ai osé avec mon cœur formuler des rencontres exceptionnelles avec de grand maîtres terrestres et célestes tous réunis à ma connaissance sagesse et persévérance m’ont propulsée dans de grandes guérisons. Mais je t’avoue que je suis contente que le partage de tes tranches de vie m’ont amené à penser que ton texte servirait une amie en particulier. Mais plus je te lisais et plus je prenais conscience que grand mal d’amour et ce grand besoin de reconnaissance en mon milieu de travail et par la suite pris aussi conscience de la famille proche me porte à croire que oui ma mère m’a aussi abandonnée. Je suis là 4eme grossesse, enfant en 1 an 1/2 intervalle et j’ai toujours su pré-ado que ma mère à voulu me donner à la voisine qui ne pouvait plus enfanter et que je suis née d’une capote éclatée en février 1963. Alors tout au long de ma vie, j’ai porté la capote éclatée en moi, toujours différente, excentrique modeliste et femme d’exception mais carencée d’amour et de reconnaissance. Et maintenant avec ton partage, j’admets que ça me touche ôpinement et je pense faire une étape de femme à femme et me réconcilier avec mon côté beaucoup masculin. Merci du partage de ta tranche de vie exceptionnelle et je suis sensible au gens de conscience qui expliquent leur chemin de vie et moi j’avais conservé précieusement ton texte et ma sagesse savait que je devais le lire. Alors dois je aller au États Unis pour la réconciliation avec mon s’exercer de femme et l’unification des résidus enfouis que je viens de conscientiser. Merci Namaste Lise

    1. Merci Lise pour ton témoignage. Je suis très touché.
      Les plus beaux sentiments de mon cœur t’accompagnent dans ta réconciliation avec toi-même.
      Tout l’amour est en toi ! A bientôt.
      Amitiés de cœur.
      Eric

  13. Bonjour

    C’est en tapant un soir de tristesse « comment vivre sans l’amour d’une mère » que je suis tombée sur votre article. A plus de 40 ans, j’ai fait une dépression bien que j’ai toujours vécu avec un mal être mais comme beaucoup inconsciemment malgré les blessures infligées psychologiquement, je me suis refusée à croire que ma mère ne m’aimait pas. Dernière d’une famille de neuf enfants, j’étais de trop … même dans ma vie de tous les jours je ressens cela, je baisse la tête, le corps ..Je n’ai aucun souvenir d’affection de mes parents, l’univers familial c’était des cris, du bruit…j’ai été abandonnée de tous, mes frères et soeurs faisaient leurs routes, je n’ai eu aucune protection de ma famille. La seule manière d’exister, d’être reconnue vivante est lorsque j’aidais …Jusqu’au bout je me suis asservie dans cela avec toute ma famille, car c’était à moi de le faire me disait ma mère.. Et avec tout cela, elle continuait à aimer, à parler de ses autres enfants sauf de moi ou alors en paroles peu gratifiantes..Depuis, dans tous les pans de ma vie, je n’ai eu que ce rôle d’aidante car on ne m’a rien appris d’autre. Etre gentille, aider, corvéable à souhait…Jusqu’au jour où incapable dans mon travail, de dire stop à du harcèlement sexuel..de la paralysie verbale et physique..ne pas répondre car on ne m’a pas appris à me protéger, à dire non.. C’est tout le travail que je fais depuis des années avec des psys, l’abandon et maintenant apprendre à me libérer de ce schéma toxique, à m’estimer, à me protéger..comme on apprends aux enfants à le faire.J’espère trouver au plus profond de moi, le déclic qui fera qu’un jour je me sentirais le droit de vivre d’exister autrement que par aider, donner, en reconnaissant mes besoins avant tout. Et votre article me donne espoir que l’on peut vivre avec cette douloureuse cicatrice de ne pas avoir été aimée comme chaque enfant devrait l’être. Merci.

  14. Voici une histoire qui me parle
    Pour ma part j’ai manqué d’amour de ma mère
    Mais également de mon père
    Ma mère apprenais le même jour qu’elle était enceinte de moi et que son mari était gravement maladie , une skizophrenie était diagnostiqué
    Inutile de dire l’énergie qu’il m’a fallu pour m’en sortir
    Ton témoignage est touchant
    Et bravo à toi pour tout ce chemin parcouru et se témoignage plein d’espoir.

  15. Bonjour,
    Je viens de tomber par hasard sur votre témoignage et je me reconnais en quelques sortes. Bien que je sois une femme de 27 ans, j’ai souffert d’un manque similaire. Je suis en thérapie depuis 1 an maintenant et j’ai compris beaucoup de choses. Mes parents avaient beaucoup d’intention d’amour mais pas d’actes concrets. Et vu leurs histoires respectives je comprend maintenant et je ne leur en veux pas. Mais ce manque est fort et je le cherche, même en étant consciente que je ne l’obtiendrai jamais. Je cherche donc beaucoup d’attention maternelle et laisse ma vie sentimentale de côté… En effet j’ai eu très peu de copain depuis mon adolescence. Mais ce sentiment est tellement fort… Comment fait-on le deuil de cette attention?
    Merci,
    M.

    1. Bonjour M.
      Tout d’abord, je vous remercie pour votre partage ! Je comprends évidement complètement ce que vous traversez et je sais combien vous pouvez en souffrir !
      Soyez assuré de toute ma compassion et de tout mon soutien 🙂
      Il n’est effectivement pas facile de faire le deuil de quelque chose que l’on n’a pas connu ou dont on a manqué ! Mais la période où nous en avions besoin, c’est à dire pendant notre enfance, est terminée ! Et rien ne peut être changé à cela ! Il nous faut apprendre à grandir et à vivre notre vie avec ce manque ou plutôt sans avoir reçu cette attention ! Nous devons absolument abandonner cette recherche extérieure si nous voulons être enfin libres !!! Tout l’amour dont nous avons besoin est dans notre cœur. Et ce ne sont pas que des mots <3 C'est en nous connectant à lui que nous attirerons l'amour des personnes extérieures.
      Je vous souhaite le meilleur M. Très amicalement.
      Eric

  16. Salut Eric,

    J’ai lu ton article avec beaucoup d’intérêt. Je connais ton parcours et en même temps je n’en connaissais pas tous les détails.
    Bravo et félicitations d’oser livrer tout ça. Cela fait certainement aussi partie de la fin de la délivrance d’en parler.

    L’amour est peut être d’une manière générale ce qui manque le plus à l’humanité et c’est à la fois son plus gros problème et également sa solution.
    Les commentaires sur cet articles en sont bien la preuve.

    Maintenant toi aussi tu peux mieux contribuer à répandre de l’amour autour de toi en t’aimant mieux et plus, la base même pour pouvoir aimer vraiment les autres.

    Je suis content de te connaître et de te compter parmi mes amis.

    Fred

    1. Merci Fred !
      J’ai été très touché en lisant ton commentaire. Je sais à quel point tu comprends tout ce dont je parle dans cet article 🙂
      L’amour est effectivement le sujet le plus important qui soit. Et je suis toujours heureux d’en parler et de partager mes expériences de vie car elles peuvent toujours servir à d’autres !
      Moi aussi je suis très heureux de te compter parmi mes plus proches amis car tu es une personne de cœur et de grande valeur.
      Eric

  17. Merci Eric pour ce témoignage de réconciliation Fils-Mère et Masculin-Féminin qui donne tant d’espoir sur nos chemins de guérison.
    Synchronicité, la republication de votre témoigage correspond à un travail similaire que j’ai à faire en ce moment.
    Amicalement,
    Luc.

  18. Bonjour Eric, votre article m’a tellement emue et m’a tellement soulager de savoir que je n’etais pas la seule et qu’il y avait une solution à ce problème qui nous empoisone la vie. J’ai hate que le jour de ma conclusion arrive aussi afin de partager mon histoire pour aider d’autres personnes qui rencontreront le même probleme. Merci encore

  19. Merci de nous faire partager votre expérience personnelle. Je me reconnais dans votre histoire. Une mère perturbée, incapable d’amour envers ses enfants… Cela fait souffrir et révolte fortement..
    Je suis une thérapie depuis quelques mois avec un psychiatre pour essayer d’accepter, tout comme vous! C’est très difficile, j’alterne angoisses profondes, peurs, doutes, idées sombres… C’est fatiguant et effrayant MAIS je pense être sur la bonne voie…
    Néanmoins, c’est rassurant de voir que pour nous les « mendiants affectifs » il y a un espoir de vivre libre et sereinement.

    PS : Je fais quelques séances d’acupuncture également, en espérant que cela me fasse du bien sur du long terme 🙂

    Bonne continuation à vous !

    Mathilde

  20. Bonjour Éric,

    Mon dieu que je reconnais mon histoire. Je souffre beaucoup du manque d’amour maternel. Comment ai-je pu créer ça dans ma vie et me sentir si impuissante. J’aurais tellement voulu grandir dans une famille ou règne l’amour. J’envie mes amies qui ont de belles relations mère-fille. Leurs mamans sont touours fières d’elles et les encouragent dans tout. Moi, c’est toujours les critiques, hypocrisie ou pire, l’ignorance qui m’attend. J’ai toujours fait des pieds et des mains pour tenter d’obtenir l’amour et la reconnaissance de ma mère. Mais en vain. Tout ce que j’ai fait pour elle a toujours est passé inaperçu ou sinon avec critiques. Elle est vieillissante et elle empire. Mon papa est décédé subitement il y a deux ans et je me sens orpheline depuis. Elle use de pitié et moi je culpabilise. Je ne veux plus de cette relation, mais en même temps j’aimerais tant avoir une belle complicité avec elle et en prendre soin. Mais comment y arriver avec toujours des poignards dans le dos. J’ai l’impression souvent que c’est sans issue. Même quand je reste loin d’elle, je souffre. Votre article me donne de l’espoir. Au moins pour m’en sortir seule. Faire mes deuils et guérir mon coeur. Je dois continuer mon chemin sans elle et tenter de trouver la voie de la guérison pour vivre enfin! Merci de ton témoignage!

  21. Je me retrouve dans votre récit et c’est émouvant de se retrouver à votre place mais à la différence que moi je continue de subir cette mère que je compare à une mer trop salée et sans vagues. Elle a perdu de sa beauté et moi je suis là avec ma soif d’amour.
    Peut être je guerirai un jour mais pour l’instant elle me bouffe à toutes ses sauces.

  22. Eric, merci beaucoup de partager ton histoire. Je me suis reconnu à 90%, en autres quand tu as mentionné Amma. Je rêve de l’a rencontré depuis quelques années. En sommes, tu m’as chamboulé. J’avais la ferme intention de couper définitivement les liens avec ma mère (ce qui est le cas depuis 10 mois) Et me voilà, maintenant envisager la possibilité de la pardonner. Ça me prendra du temps, mais j’y pense. C’est vrai que pour aller de l’avant dans l’épanouissement, régler le passé, est le meilleur processus. J’étais vide, et sans espoir. Maintenant, je sens que je peux changer ma roue… Je ne sais pas trop comment. Sinon, je me laisserai guider par mon subconscient maladroit, mais bienveillant.

    1. Merci Cerisier pour ton commentaire qui me touche profondément. Je suis vraiment très heureux car mon but en écrivant cet article a été atteint.
      T’aider à y voir plus clair et à retrouver ta lumière est la plus belle récompense qui soit !
      Je te souhaite le meilleur pour la suite, n’hésite pas à me tenir au courant de l’évolution de ton parcours.
      Au plaisir de te lire… Amitiés
      Eric

  23. Ne vit-on pas pour la plupart des cas la même chose ? On fait tout pour plaire à nos mères, mais pourtant, rien ne lui convient. Je respecte beaucoup votre courage.

    1. Je pense que vous avez raison. C’est la raison pour laquelle j’ai écrit cet article, je me suis dit que mon expérience pouvait servir à de nombreuses personnes. Il est tout à fait possible de sortir de la souffrance et de transformer sa vie ! Merci pour votre soutien.
      Eric

  24. Je suis tellement remplit de colère! Je suis une boule de feu prête à exploser! J’ai 34 ans et je ne me reconnais même plus tellement que je bouille en dedans! Mais votre tranche de vie ma fait du bien et me donne espoire de me défaire de tout cela un jour! Je ne sais trop comment m’y prendre et par où commencer, mais ….la vie va s’en charger….je l’espère! Merci

    1. Bonjour Sandra,
      Comme je vous comprends, je sais tellement ce que c’est que d’être en rage à l’intérieur et de ne pas savoir quoi en faire !!!
      Quelle souffrance nous nous infligeons à nous-même ! Mais il n’y aucune culpabilité à avoir puisqu’à ce moment là, nous ne savons pas comment faire autrement !
      Vous avez raison « la vie va s’en charger » si vous orientez votre intention vers la libération, la pacification et l’amour de vous-même !
      N’hésitez pas à lire également mon article sur la colère : Apprendre à maitriser la colère et atteindre la paix intérieure ! Cela peut vous être utile !
      Je vous souhaite le meilleur. A bientôt.
      Eric

  25. Bonsoir,

    Je viens de tomber sur votre article en cherchant sur internet quelles sont les conséquences sur l’enfant d’une mère qui a fait un baby blues.
    Je l’ai trouvé très touchant, plein de sincérité, de sagesse…
    Et j’espère un jour arriver à moi aussi surmonter ce sentiment d’un manque d’amour maternel.
    Aujourd’hui, j’essaie de me réconcilié avec ce sentiment, afin de créer une bonne entente entre mon père, ma mère et moi.
    Je me sens souvent très seul dans ce mal-être que je vis, dont je parle parfois à certains de mes amis, afin d’exprimer mon ressenti, ne pas garder cette « boulle » que j’ai en moi, ce nuage gris qui reste toujours pas bien loin. Mais, je sens que ce que je vis, je le vis seul, et que je dois trouver moi-même le chemin qui n’emmèneras vers une paix intérieure qui me permettras de vivre pleinement ma vie, sans « barreaux ». Je me sens si emprisonner par ce nuage aux dessus de ma tête aujourd’hui.
    J’ai toujours essayé d’être l’enfant modèle, sérieux, travailleur, faire de mon mieux pour avoir des meilleures notes,… tout ce que je croyais qui aurais pu me permettre d’avoir l’amour de ma mère à mon sens ( des calins, démonstrations d’affection, petit geste, félicitation…)Mais ce n’étais jamais assez bien.
    Quand je ne faisais pas les choses comme le pensais ma mère, j’avais droit à de grands moments où elle me faisait la tête pendant plusieurs heures, plusieurs jours (dans ma tête, mais je n’en suis pas sûre).
    Alors, j’ai chercher à faire encore mieux, à me montrer aimable, souriante, accueillante, enthousiaste même pendant ces moments où elle ne me parlais pas.
    Aujourd’hui, je me suis exprimée ma colère, mis des mots sur ce sentiment d’abandon en me souvenant de ces moments que j’avais mal vécu, pas compris.
    Aujourd’hui, je me souviens des quelques bons moments où je suis sentie proche d’elle.
    Aujourd’hui, je me concentre sur ces qualités.
    Aujourd’hui, je vois la personne que je suis devenue, et je vois bien qu’elle m’a apporter certaines qualités, dont je suis fier. Je suis la conséquence de ce que je n’ai pas aimé en elle : sa froideur, sa distance, ses principes remplient de manière et d’apparat, plus de l’expression sincère et honnête. Et j’ai adopter le comportement inverse, en cherchant la simplicité, l’expression avant tout, le partage, l’échange avec autrui, la compréhension et l’écoute de son prochain.
    Et je passe mon temps à chercher à la comprendre. Encore et encore. Son comportement, son système de pensée, son tempérament, ce qu’elle priorise dans la vie… Pour d’abord, la comprendre et être ce qu’elle voudrais, aujourd’hui pour la comprendre et lui pardonné ma colère.
    Aujourd’hui, je croyais lui avoir pardonnée en ne l’ayant pas vu pendant longtemps. Je pense à elle, la voit, et sourit car c’est une femme qui elle même as eu ses propres souffrances, ses propres démons, j’en viens à me dire qu’elle a eu le baby blues, qu’elle n’a pas été traitée, et qu’elle subit plus qu’autre chose. Je me dis qu’elle m’aime à sa manière.
    Mais, aujourd’hui, je l’ai revu. Aujourd’hui, je cherche à ne pas accepter tout comme une petite fille sage, je lui fais part de ce que je pense quand je ne suis pas d’accord…. Je pensais que cela aiderais notre relation. Mais c’est une démarche qui m’aide moi, car je ne veux pas rester à subir ainsi, je ne supporte plus.
    Une phrase que j’ai formulée et ça a recommencé.
    Elle a entendu, a répondu que c’étais de ma faute si elle avait agis ainsi au lieu de discuter simplement pour chercher à comprendre, et elle s’est murée dans un silence. Aujourd’hui, je me suis qu’elle s’est dis qu’elle avait mal fait, et qu’elle se rongeais en silence d’avoir mal fait car elle veux être parfaite, veux montrer qu’elle est parfaite, peut être parce qu’elle ne s’est jamais sentie parfaite avec moi.

    1. Un grand merci Blanche pour votre commentaire si émouvant ! J’ai été très touché en le lisant car j’ai bien senti que vous ressentiez une souffrance intérieure que je connais fort bien ! Et que vous essayiez de vous en guérir, mais que ce n’est pas si simple ! Surtout lorsque votre mère essaye encore aujourd’hui de vous culpabiliser !
      Je pense malheureusement qu’elle ne peut assumer sa responsabilité car ce serait reconnaitre qu’elle a « mal fait » comme vous dites et cela est surement beaucoup trop lourd à porter pour elle ! Mais cela ne doit pas vous empêcher de continuer à l’aimer ! Bien-sûr, vous devez vous protéger, mais vous devez surtout continuer dans la voie que vous avez déjà commencé à emprunter : la reconnaissance et l’amour de vous-même par vous-même ! Car c’est cela la liberté !
      Vous êtes devenue une belle personne : simple, expressive, empathique, compréhensive, aidante, aimante !!! Bravo ! Célébrez cela et vivez cette vie merveilleuse que vous vous êtes construite !
      Je vous embrasse de tout cœur et vous souhaite le meilleur. A bientôt, avec grand plaisir…
      Eric

    1. Bonjour Gilles,
      Tout d’abord excusez-moi d’avoir mis autant de temps à vous répondre ! Mon après-séminaire a été très surchargé de diverses manières !!!
      En région parisienne, la seule personne que je connaisse est une amie et consœur en médecine traditionnelle chinoise qui fait aussi de la diététique, du feng shui et des constellations familiales ! Elle s’appelle Isabella Obrist : 01 30 61 73 89 / 06 14 17 38 68. N’hésitez pas l’appeler de ma part !
      Merci pour votre confiance. Je vous souhaite le meilleur.
      A bientôt.
      Eric

  26. Bonjour Eric
    Je viens de tomber par hasard sur votre témoignage qui m’a ému.
    je suis ds une situation très douloureuse en ce moment après avoir vécu une histoire d’amour très courte et seulement de coeur à coeur cette femme a appuyé sur les bonnes sonnettes Rejet isolement …. tt cela remonte en partie à ma vie intrautero je pense .Ma mère pour des raisons légitimes voulait avorter cela remonte à plus de 53 ans
    Et je viens de comprendre que j ai demandé à toutes les femmes que j ai connu de reparer ça bien sur inconsciemment et bien entendu ttes mes relations ont été entre guillemet un échec.
    Et j ai vécu une relation similaire à la vôtre avec la maman de mon fils qui était plus une relation névrotique qu une relation d amour.
    Actuellement je suis suivi par une psy ou j ai bien débroussaillé le terrain . Maintenant je recherche en complément un travail psychocorporel .pouvez vous m’aider dans cette recherche.
    C est drôle je ne vous connais pas mais je ressens une grande honnêté en vous.
    Merci.
    Gilles

    1. Bonjour Gilles,
      Merci pour votre partage et votre appréciation !
      C’est toujours « soutenant » de savoir que d’autres que soi ont traversé les mêmes épreuves de vie et finissent par s’en sortir !
      Si je peux vous aider en quoi que ce soit, n’hésitez pas ! Vous habitez dans quelle région ?
      Au plaisir de vous lire. A bientôt.
      Merci pour votre sensibilité !
      Eric

  27. Bonjour Eric,
    C’est l’histoire très classique du petit garçon a sa maman
    Un mélange de syndrome de Stockholm et de Peter Pan
    C’est l’histoire d’un conditionnement maternel inconscient et dévastateur
    10 ans pour analyser le mal être :
    que la servir c’était m’asservir
    Que ma rage de vivre n’était qu’une rage de fuir
    fuite inutile puisqu’a chaque fois je retournai dans son giron
    Souchon :
    « Maman au secours
    comment tu m’a fait
    j’suis pas beau ! »

    « Mon fils ; tu sera ingénieur ou tu meurs »
    Et j’ai encore failli lui obéir !
    Eddy Mitchell :
    « Maman, j’te gagnerai plein d’argent ! »

    Or le métier que j’aime c’est infographiste (comme par hasard elle était graphiste et ensuite prof d’Arts Graphique)
    L’élève a-t-il eu peur de dépasser le maître ?
    D’où un parcours pro semé d’embûches et des doutes

    Alors quand tu ne comprends pas -> « mal a dit » et somatisation
    Rien de grave mais chronique :
    les problèmes gastriques et les hémorroïdes
    « ça me fait chier et j’en ai plein le cul »,
    Des problèmes leucocytaires et hématologiques
    « j’ai les sang chaud et je me fait du mauvais sang »

    Parce qu’elle ne m’a pas aidé à la quitter
    Alors j’ai eu beaucoup de douleurs à quitter mon ex
    Toutes des salopes !
    Pour comprendre ce point de discussion : http://www.naturosante.com/rubriques/psychologie/psychologie.php?1

    Il m’aura fallu plus de 10 ans pour conscientiser les refoulements
    Comprendre que :
    que toutes les femmes ne sont pas castratrices
    que les remarques ne sont pas des reproches
    qu’être aidé ce n’est pas être vampirisé

    Suis-je libéré ? pas encore !
    Ai-je pardonné , pas encore !
    Qu’est le plus important ; l’objectif ou le chemin ?

    Merci d’exister
    Vincent Tripier

    1. Bonjour Vincent,
      Un grand merci pour ton commentaire qui me fait voir que nous nous sommes bien compris
      et que même si sur la forme nos histoires sont différentes, elles sont très semblables sur le fond !
      Et merci aussi pour ta dernière phrase « Merci d’exister » qui me touche surtout venant de qqu’un qui a vécu la même chose que moi !
      Puisses-tu trouver l’équilibre, la liberté et le bonheur dans ta vie ! Et je te la souhaite merveilleuse !!!
      Eric

  28. Je suis tombée par « hasard » sur votre blog. Combien votre expérience et vos mots m’ont aidés !!!! Cet article en particulier, m’a ouvert les yeux et me permet d’évoluer quand aux sentiments que je ressens pour ma mère. De plus, votre article va m’aider à ne pas répéter les mêmes erreurs que celles de ma mère. J’ai 3 enfants, et je suis si triste de constater que j’ai fais de grosses erreurs. Je suis en plein développement personnel, je fais de mon mieux pour leur apporter l’amour qu’ils méritent tant. Ayant été aussi sans amour durant toute mon enfance et beaucoup de traumatismes, il m’est difficile de leur transmettre… mais c’est un combat de tous les jours, une prise de conscience. Je suis suivie par un thérapeute énergétique qui m’aide à effacer ces traces que j’ai accumulées dans mon ADN, et surtout qui m’aide à accepter et pardonner. J’avance, je vais mieux… et ça se voit sur mes enfants. Je veux briser cette chaîne de maltraitance, parce que oui, c’est une chaîne qui a été créée, pour ma part, depuis plusieurs générations et oui, c’est de la maltraitance !!!! Je vous remercie pour votre article qui apporte une pierre de plus à mon travail de tous les jours. Je ne manquerai pas de vous relire. Coeurdialement, Laurence.

    1. Bonjour Laurence,
      Un grand merci pour votre commentaire. Je suis très heureux que cet article vous ait aidé dans votre travail intérieur !
      Ce que je peux rajouter c’est que l’amour dont vous avez comme moi cruellement manqué à « l’extérieur », vous le trouverez un jour à l’intérieur de vous, dans votre Cœur. Et il vous remplira, guérira toutes vos blessures et débordera de vous sur les personnes de votre entourage dont vos enfants !
      Je vous souhaite le meilleur sur ce chemin de la guérison. De tout mon Cœur !
      A bientôt.
      Eric

  29. Bonjour,
    Il faut avoir un certain courage pour se dévoiler intérieurement … surtout vous arrivez à trouver les mots justes et l’on sent dans votre récit que votre blessure de naissance est « resorbée ». Félicitations !
    C’est un long parcours, pour celles et ceux qui n’ont pas réussi à recevoir l’Amour d’une Mère. Certains, même avec 20-30 ans de psychothérapie n’ont pas réussi à en venir à cette conclusion.
    J’ai eu la chance d’avoir une Mère qui m’a aimé (et mes frères aussi). Elle m’a appris la Liberté : de penser, de vivre et d’aimer. Cependant, qu’on le veuille ou pas, on naît TOUS avec 5 blessures à l’âme. Selon les circonstances de notre enfance, l’une de ces blessures va s’accentuer et créer notre filtre de perception du monde extérieur.
    http://www.ecoutetoncorps.com/ressources_en_ligne/chron_blessures_f.php

    J’ai appris récemment, que ces 5 blessures de naissances peuvent se « soigner » en 1 séances, avec des techniques énergétiques. Peut-être en connaissez-vous ?
    Pour ma part, j’ai testé l’ortho-énergie du Dr Christian Roche (il a un réseau de praticiens partout en France). C’est génial. Même si notre blessure de naissance, semble très petite, cela fait un bien fou de s’en détacher !
    C’est comme si on resynchronisait l’âme, le coeur et le corps en 1h ! Biensûr, j’ai profité de la séance pour un bilan santé complet.

    Par contre, je n’y vais pas pour un « simple état grippal » à soigner. J’ai lu vos conseils en aromathérapie, très intéressants.
    Depuis que je connais l’importance des énergies pour soigner, et de fortifier la bonne santé, j’ai un regard nouveau sur la médecine occidentale et le Monde. Je renaît à ma façon. Et je souhaite transmettre ce capital à mes enfants 😉

    Petite question : je crois comprendre que vous être « médecin ». Est-ce qu’on peut vous appeler par ce titre « médecin » ou « docteur » en France ?

    1. Bonjour Aurelie,
      Je vous remercie pour votre commentaire. Je suis heureux de constater que vous m’avez compris !
      Je connais bien-sûr les 5 blessures de Lise Bourbeau. Son ouvrage m’a beaucoup apporté sur la compréhension de l’impact de notre mental sur la « fabrication » de notre corps.
      En revanche, je connaissais pas l’ortho-énergie ! En cherchant ce que c’est sur internet, je constate qu’il s’agit d’une méthode créée par un médecin à partir de la médecine chinoise et de l’aromathérapie ! C’est tout à fait dans le même esprit que ce que je fais !
      Pour répondre à votre question, je suis officiellement praticien de médecine traditionnelle chinoise, mais je n’ai pas le droit en France ni au titre de médecin, ni à celui de docteur.
      Un jour, peut-être, un reconnaissance européenne régularisera tout cela…
      A bientôt.
      Eric

      1. Existe-il une liste des professionnels de médecine chinoise en France ? comment fait-on pour trouver des thérapeutes comme vous ?

          1. Merci pour la référence 😉
            Mon département (77) est pauvre en praticiens référencés. Pourvu que cela se développe.

            Merci pour vos conseils en ligne, cela aide à partager une meilleure compréhension … par rapport à notre culture européenne très cartésienne.

            Bon courage pour une reconnaissance européenne 😉

      2. Bonjour

        J’ai lu votre témoignage sur le nettoyage et la guérison symbolique eu rejet abandon de votre mère. Ça me touche beaucoup.
        Ça fait 3 ans que je travaille sans relâche à trouver un moyen psycho corporel pour libérer et guerrir symboliquement la charge de colère, de tristesse et de sentiments de mort et désespoir que ma mère m’a transmis de façon transgenerationnelement. J’habite en Belgique et la j’ai besoin de ressources et de votre aide car je trouve pas des personnes pour faire ça.
        J’ai déjà un long parcours de survivant à 39, ans.
        Abandon émotionnel, insécurité, manque affection. Etc..Bref j’ai une grosse charge à libérer qui me paralysé dans ma vie et me coupé de toute envie et vie
        Merci d’avance à toutes vos propositions
        Samuel

        1. Bonjour Samuel,
          Je suis très touché par votre commentaire !
          Je vous propose de continuer notre conversation par mail afin de conserver à votre histoire sa confidentialité.
          Nous pourrons ensemble chercher ce qui pourrait être le plus libérateur pour vous.
          J’ai bien pris note de votre mail. Je vous contacte très bientôt.
          De tout cœur.
          Eric

      3. je me retrouve un peu dans votre article, j’ai ce problème d’avoir besoin et de rechercher l’amour et la reconnaissance maternelle, mais le vrai problème c’est que je n’ai pas de solution et je ne les trouve pas malgré presque 20 ans de recherche, vous avez eut de la chance de connaitre l’amour inconditionnel mais comment faire si on n’a pas la même chance ?

        1. Bonjour guilforce et merci pour votre commentaire.
          Je comprends que cela puisse vous parler car je me rends compte depuis que j’ai écrit cet article que c’est le lot de beaucoup de personnes ! Je vois que vous cherchez une solution depuis 20 ans sans parvenir à la trouver ! Je pense que vous ressentirez toujours le manque d’amour tant que vous n’aurez pas trouvé la seule véritable source d’amour pour vous-même qui se trouve dans votre cœur ! Car même la présence extérieure d’Amma avec son amour inconditionnel ne comble pas totalement le manque si l’on n’a pas réussi à ressentir qu’elle est en fait à l’intérieur de nous-même !!!
          Je vous souhaite de découvrir cet amour en vous et qu’il vous remplisse enfin jusqu’à déborder de vous-même pour irradier tout votre entourage !
          Amitiés
          Eric

  30. Chère Anne-Sylvie,
    J’ai été très touché en lisant ton commentaire !!
    Je suis vraiment très heureux que cet article t’ai apporté aide et courage.
    Le partage de mon expérience de vie a donc atteint son but. Je te remercie de me permettre de le constater. Cela comble mon cœur !!!
    Je te souhaite tout le meilleur pour tout le reste de ta vie.
    A bientôt.
    Eric

  31. merci mille fois Eric pour ce partage d’expériences…en te lisant je me suis tellement reconnue. je n’en suis pas encore à pardonner et à ressentir de l’amour envers celle qui m’a tant « bousculé » mais je pense être sur le chemin….la lecture de ton article me rempli d’espoir et me fait envisager un avenir serein. merci encore…

  32. Bonjour Eric, merci pour cet article, ça fait du bien d’écrire les choses et ça fait du bien aux autres de les lire !

    zenie

    1. Merci Zenie. Je suis complètement d’accord avec toi !!!
      Et merci pour ce que tu partages aussi sur ton blog : lesphrasesdezenie.com !!!
      A bientôt.

      Eric

  33. Merci Eric pour cet article si authentique.

    Mon histoire a beaucoup de point commun avec la tienne : le sentiment d’abandon et d’injustice de l’abandon, être la bonne petite fille, faire tout bien et stresser par peur d’avoir encore des reproches …

    Alors que pendant des années je mettais tous mes maux sur le dos de ma mère, je me suis rendue compte que mon père avait aussi sa part de responsabilité. Je l’avais toujours dédouané comme s’il était mon frère au lieu d’être un père.

    Aujourd’hui, même si la compréhension de tout cela m’a permis de me transformée, je vois que j’ai encore des réflexes de petite fille bien ancrés. Je me fais encore prendre par surprise par des réactions viscérales dans certains types de situation bien identifiés. Comme solution, je ne vois que le développement de la Pleine Conscience de l’instant présent afin que la vigilance me délivre au fil du temps de ces habitudes. Sinon …, je compte sur toi pour me faire rencontrer Amma !

    Amitiés.

    1. Merci Padmé,
      Je suis très touché par ton commentaire.
      Je te remercie pour ta sincérité et pour ton partage qui nous montre que nous avons tous des blessures et des illusions en lien avec notre entourage, mais que la libération est au bout du chemin pour tous !!!
      Et que l’on rencontre des gens véritablement merveilleux tout au long de ce chemin…
      Avec toute ma gratitude pour ta présence.
      Eric

  34. Coucou Eric,
    Quel plaisir de te lire!
    Au moins nous voilà à la source de nos tourments.
    Quelle que soit la dépendance, on en revient toujours
    à la mère, la notre mais aussi celle que l’on a intégrée
    à l’intérieur de nous et qui n’a plus rien à voir avec elle!
    Le premier indice de notre avancée dans le travail
    intérieur c’est l’amélioration de la qualité de nos
    relations!
    En relisant ton article, je me suis rendue compte que nous
    avions fait un bon bout de chemin côte à côte, c’était déjà il
    y a dix ans cette quête de vision mémorable!
    J’espère que nous trouverons un moyen de nous rencontrer
    en 2013, c’est toujours un grand bonheur pour moi.
    Hannah

    1. Merci Hannah !
      Je suis très heureux d’avoir écrit cet article grâce à toi et très reconnaissant envers toi et envers la vie pour tous ces moments partagés sur ce long chemin vers la libération. Et je suis d’accord avec toi, je souhaite que 2013 nous réunisse à nouveau pour de nouvelles aventures mémorables !!!
      Mais je pense que ce blog, le tien et ces rencontres inter-blogs en sont déjà une très belle ! Qu’en penses-tu ???
      A bientôt. De tout mon cœur.
      Eric

    1. Merci Régis !
      Ce fut une joie de partager les étapes de mon chemin de vie avec les lecteurs de la Croisée des blogs. Et ce fut aussi très enseignant pour moi de me rendre compte en écrivant cet article à quel point ma vie avait été transformée.
      Merci pour ton commentaire encourageant !!!!
      A bientôt.
      Eric

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