Voici l’histoire préférée de ma fille. Elle adore que je la lui raconte depuis qu’elle est toute petite. J’ai eu envie récemment de la partager avec vous car elle est vraiment très enseignante à propos de l’importance du fond par rapport à la forme ! Et j’ai bien fait car une belle surprise est survenue alors que j’étais en train de la mettre par écrit ! En effet, j’ai reçu il y a quelques jours par l’intermédiaire de Facebook la vidéo qui lui correspond ! Je ne savais pas qu’elle existait, elle est superbe ! Je n’ai pas résisté au plaisir de vous la transmettre également, même si comme vous le constaterez les deux versions sont légèrement différentes ! Voici donc mon histoire, je souhaite que vous preniez autant de plaisir que ma fille en la lisant et en la regardant…
Il était une fois un maître de thé qui partait rendre visite à son grand ami, un maître de sabre réputé. C’était un long voyage pour se rendre jusque chez son ami, mais en excellent maître qu’il était, il ne fatiguait pas car il était en état de méditation constante.
Lorsqu’il arriva dans le village où vivait son ami, il se fit bousculer d’une manière très brutale par un individu à première vue peu recommandable.
– Comment avez-vous osé me toucher ? s’indigna en hurlant l’individu en question.
Le maître de thé comprenant qu’il avait affaire à quelqu’un de mauvaise foi ne tenta pas de se justifier et décida de plutôt garder le silence. Mais l’autre continua :
– Vous ne savez pas à qui vous avez affaire ! Vous m’en rendrez raison demain matin au lever du jour au bord du lac. Comme je suis l’offensé, j’ai le choix des armes. Et je choisi le sabre ! A demain…
Le maître de thé prit peur ! Jamais il n’avait touché d’arme ! Son dernier jour était peut être arrivé.
Heureusement, l’ami chez qui il se rendait était maître d’armes. Aussitôt arrivé, il lui raconta son histoire et lui demanda de l’entrainer pour le lendemain.
Son ami était bien-sûr tout disposé à lui apporter son aide, mais il lui révéla que l’homme à qui il avait eu affaire était en fait un tueur redouté dans la région qui n’hésitait à provoquer n’importe qui en duel pour son seul plaisir.
Ils commencèrent donc un entrainement accéléré. Le maître de thé malgré sa grande motivation avait beaucoup de mal à intégrer un simple enchaînement de débutant. Et plus les heures passaient, plus l’angoisse l’étreignait.
A la fin de la journée, il était tellement fatigué qu’il tenait à peine sur ses jambes. Et il n’arrivait toujours pas à parer le moindre coup. La seule chose dont il était capable était de se tenir en garde. Il était désespéré…
Il alla se coucher incapable d’avaler quoi que ce soit. Il ne dormit que très peu. Il attendait le lever du jour avec inquiétude !
A l’aube, son ami, le maître de sabre vint le voir dans sa chambre pour lui donner un dernier conseil.
– Mon ami, lui dit-il, j’ai réfléchis, il reste un seul moyen de t’en sortir selon moi, mais tu dois me faire absolument confiance.
– Quel est ce moyen, mon ami ?
– Lorsque tu vas te retrouver en face de ton adversaire, au tout début du combat, mets-toi en garde comme je t’ai appris à le faire et ferme les yeux ! Mets-toi alors dans un état de méditation et visualises-toi en train de faire la cérémonie du thé.
– Et tu crois que ça va marcher ? De toute façon, je n’ai pas vraiment d’autre choix. Au moins, je serai en méditation au moment d’entrer dans la mort !
Le maître de thé arriva donc près du lac où il retrouva l’homme qui l’avait défié. On leur remit chacun un sabre. Ils se positionnèrent l’un en face de l’autre prêts à se battre. Le maître de thé ferma alors les yeux et commença sa cérémonie de thé intérieure. C’était une grande cérémonie. Elle dura très longtemps. Et lorsqu’il rouvrit enfin les yeux, son adversaire était parti…
En fait dès qu’il eut fermé les yeux, le tueur prit conscience que la personne qu’il avait en face de lui n’est peut-être pas celle qu’il avait présumé. Il ne pouvait pas faire autrement que de voir la sérénité et la maîtrise qui se dégageaient du visage et de la posture du maître de thé. Il cru avoir affaire à un grand maître d’armes et il s’enfuit…
Elle est en version originale mais on comprend très bien l’histoire :
Je vous souhaite d’atteindre cette stabilité intérieure et cette maîtrise qui pourront vous aider dans toutes les situations de la vie !
… et si vous aimez le thé, je vous invite à lire cet article, «Le thé vert, breuvage de santé».
A bientôt.
En occident, notre notion de l’énergie est généralement assez réductrice. Selon le dictionnaire Larousse, le mot énergie vient du grec energia qui veut dire « force en action« . Dans le sens commun, l’énergie désigne tout ce qui permet d’effectuer un travail, de fabriquer de la chaleur, de la lumière, un rayonnement électromagnétique ou de produire un mouvement.
Avant les découvertes d’Albert Einstein, les scientifiques considéraient que l’univers était composé de matière faite de particules solides indivisibles et d’énergie faite d’ondes. Cependant, la science moderne et en particulier la physique quantique a une vision complètement différent qui dépasse ce concept de dualité : toute matière est faite d’énergie ! Nous pouvons le constater en regardant des atomes sous un microscope suffisamment puissant : nous ne voyons plus rien de solide, nous ne voyons plus qu’une masse d’énergie en vibration. Et ce qui fait la différence entre la matière et les ondes, c’est justement la différence de vibration.
« Si vous demandez à un physicien quantique : qu’est-ce qui crée le monde ? Il répondra l’énergie. Demandez-lui alors de décrire l’énergie. Sa réponse sera qu’elle ne peut être ni créée, ni détruite, qu’elle a toujours été et que toujours elle demeurera et que tout ce qui existe à jamais a toujours existé et que cela ne fait que prendre forme, traverser les formes, quitter les formes. » ~ James Arthur Ray
La notion s’approche complètement de la vision qu’ont de l’énergie toutes les traditions philosophiques de l’extrême-orient, que ce soit en Chine, en Inde, au Tibet, au Japon, au Viet-Nam, en Thaïlande, etc.
Tout ce qui est solide, palpable est de l’énergie condensée tandis que tout ce qui est invisible comme l’air est de l’énergie plus fluide. L’existence de l’énergie ne peut être perçue qu’à travers ses mouvements permanents (ex : les marées, le vent, la croissance d’une plante, la respiration, l’influx nerveux, la circulation sanguine, l’expansion du cosmos, etc.) et ses transformations incessantes (ex : l’eau se transforme en vapeur, l’oxygène se transforme en gaz carbonique, les aliments se transforment en nutriments, les graines se transforment en arbres, les déchets organiques se transforment en compost, etc.).
Nous sommes donc uniquement constitués d’énergie. Et nous vivons dans un environnement composé lui-aussi uniquement d’énergie !
L’autre point commun de toutes ces traditions d’extrême orient est de considérer que nous faisons partie d’un Tout, que nous sommes en relation permanente avec la nature et l’univers puisque nous en faisons partie. Notre fonctionnement interne aussi bien organique qu’émotionnel ou mental fonctionne donc obligatoirement en parallèle avec le fonctionnement de l’univers, avec tout ce qui se passe autour de nous, que ce soit avec le climat dans lequel nous vivons, avec le temps qu’il fait, avec enchaînement des saisons, ou encore avec les mouvements de la Terre, du soleil, de la lune et des étoiles. Vous comprendrez ainsi aisément pourquoi toutes nos énergies internes sont autant soumises à rude épreuve avec toutes les perturbations que nous vivons à ce niveaux-là depuis plusieurs années.
Dans ce même esprit, nous devons considérer que nous sommes également en permanente relation avec tous les êtres vivants de l’univers et en particulier avec ceux qui constituent notre environnement. Ce que nous vivons intérieurement a des répercussions sur leur fonctionnement, et inversement. D’où l’intérêt d’améliorer le plus possible notre équilibre intérieur et de contribuer à la qualité de vie des êtres qui nous entourent.
Dans ce grand Tout qu’est l’univers, l’Homme est également considéré comme un tout à part entière, un microcosme dans le macrocosme. Dans la symbolique chinoise, l’homme est perçu comme un tout placé entre la Terre et le Ciel, ou plutôt comme un lieu d’échange entre les énergies célestes Yang et les énergies terrestres Yin.
De l’observation de la nature est née cette loi du Yin et du Yang qui montre que chaque chose et chaque phénomène possède un côté Yin et un côté Yang. Ce sont deux aspects qui sont opposés et complémentaires. Dans l’homme, c’est exactement la même chose : il contient des énergies Yin et des énergies Yang. Je reviendrai dans un autre article sur cette grande théorie.
D’une manière plus précise, il constitue une unité organique dont les différentes parties sont reliées par des trajets (méridiens ou nadis) dans lesquels circule de l’énergie.
L’homme fait également un avec son esprit, avec ce que les chinois appellent le Shen qui constitue l’ensemble des activités psychologiques et mentales de l’être humain. Il s’agit d’une autre forme d’énergie qui s’intègre et se confond avec l’énergie organique. Tout exercice ou tout traitement agissant sur l’énergie aura donc un impact sur l’ensemble des énergie de l’individu.
En résumé, la santé physique et mentale de l’homme repose sur un équilibre harmonieux des énergies en lui et dans son environnement, car toute perturbation de cet équilibre engendre des déséquilibres énergétiques et donc des maladies.
C’est pour cette raison que toutes les traditions ancestrales telles que la médecine traditionnelle chinoise ont créé des techniques de soins énergétiques, c’est-à-dire basées sur l’équilibrage des énergies nous constituant.